Prés d’un tiers du carbone organique est stocké les écosystèmes artico-alpine. Dans le cadre du réchauffement global, la compréhension de la dynamique de ce pool de carbone est dont d’un enjeu majeur. Or, il est maintenant admis que la microflore du sol joue un rôle prépondérant dans le recyclage de la matière organique. Les écosystèmes alpins présentent une forte hétérogénéité spatiale liée à une topographie, une exposition et une composition végétale différentes. Les combes à neige présentent un enneigement prolongé, des végétaux à croissance rapide dont la litière est facilement dégradable par les microorganismes du sol. En contraste, Les crêtes présentent des contraintes édapho-climatique (enneigement faible, basses température…) qui favorisent une végétation à litière récalcitrant, aboutissant à une faible minéralisation. Vis-à-vis du cycle du carbone, les combes sont pressenties comme sources, et les crêtes comme puits de carbone, A partir de cette hypothèse nous avons réalise des études de dégradation de la litière et de la signature moléculaire microbienne. Afin d’établir le rôle de la microflore, nous avons étudié la signature moléculaire de la microflore dans les stations crêtes et combe (massif de grand Galibier) à différentes dates. Le typage moléculaire à été réalise en utilisant CE-SSCP (Capillary Electrophoresis Single Strand Conformation Polymorphism). L’analyse statistique a permis de mettre en évidence un contraste marqué entre combe et crête, mais aussi une variation saisonnière des communautés fongiques, bactérienne et archéa-bactérienne, particulièrement dans les combes. Il semble dont que les contraintes édapho-climatique et la végétation conditionnent fortement la composition des communautés à travers un axe spatio-temporel.

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